C’est pourtant cool de faire des essais industriels !
J’ai passé toute ma formation de coach à me répéter : « si j’avais su ça plus tôt » en repensant à des situations compliquées au cours de ma carrière ! Aujourd’hui, ce sont ces prises de conscience que je partage avec vous !
Lors de mes essais en recherche et développement (R&D) sur les lignes de production, j’ai souvent répété cette phrase.
J’ai dépensé beaucoup d’énergie face au responsable de ligne, qui, selon moi, manquait d’implication. Ses remarques sur le manque de rentabilité des innovations et le temps perdu lors des essais semblaient être une attaque personnelle envers ma profession. Je le trouvais rigide et grognon. Pour moi, mes essais étaient une opportunité de briser la routine et de contribuer à la stratégie de l’entreprise.
C’était très motivant, n’est-ce pas ? Mais je ne savais pas qu’il existait d’autres sources de motivation au travail.
Cette personne avait besoin de régularité et de contrôle quotidien pour obtenir les meilleurs indicateurs de production du site. Malgré mes efforts pour le comprendre, je restais attaché à ma vision et à mes motivations, ce qui me conduisait à conclure qu’il était vraiment pénible.
Aujourd’hui, je comprends que son comportement était lié à ses propres défis. Cela ne signifie pas que j’approuve son attitude et ses remarques, mais nous étions tous les deux figés dans nos propres perspectives. Les essais étaient souvent longs et je me souviens que, « par hasard », c’était souvent avec lui qu’il y avait des erreurs de recette ou des blocages machines, nécessitant de recommencer.
Si je devais refaire cette expérience, je prendrais du recul, reconnaîtrais ses besoins sans les prendre personnellement, et je m’appuierais sur notre motivation commune à assurer la pérennité de l’entreprise qui nous rémunère, en planifiant et en réalisant au mieux mes essais.
Il est trop tard pour moi, mais pas pour vous !