« La carte n’est pas le territoire » et ensuite ?
Eh bien, cette phrase est pour moi une clef passe-partout pour de nombreuses portes de communication internes et externes ! Elle sous-entend deux choses fondamentales :
▶ Il existe toujours d’autres possibilités que celles que nous pouvons voir et même concevoir dans une situation, car notre carte du monde dicte nos limites .
Il est donc important d’enrichir continuellement notre carte de nouvelles données et d’en repousser les frontières pour augmenter nos choix!
▶ Nous avons tendance à croire que tous les gens que nous côtoyons utilisent la même machine à filtre que nous et qu’ils comprennent la réalité de la même façon que nous…
Il est donc tout à fait logique de vivre des conflits relationnels et des incompréhensions avec son entourage !
Autrement dit, il faut éviter de projeter son propre modèle du monde !
Il est indispensable d’accepter que l’autre possède aussi sa propre construction de la réalité.
La meilleure idée à suivre est d’avoir la curiosité de découvrir la carte de l’autre et d’identifier des zones en commun pour communiquer avec plus de fluidité !
J’ai lu une anecdote dans « la PNL pour les nuls » qui m’a fait sourire et qui illustre bien comment nos réactions sont liées à notre carte du monde :
Un policier assis dans sa voiture avec son chien, remarque un petit garçon en train de les observer. Le petit garçon demande s’il s’agit bien d’un chien dans la voiture. Le policier lui confirme qu’il s’agit en effet d’un chien. N’en revenant pas, le petit garçon demande : « Qu’a-t-il fait pour être arrêté ? »